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 Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.

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Selvin Heather-Lane

Selvin Heather-Lane

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    Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. _
MessageSujet: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:20

HEY YOU now we're into something new


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© Soufy.

Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Leigh2x
© COKAÏNE•UP
SELVIN, HEATHER-LANE.
vingt-cinq décembre.
à West Eden.
Américaines.
21 ans.
orientation sexuelle indéterminée.
étudiante en droit.
situation sentimentale compliquée.
groupe souhaité : Teenage Westland, si possible?
type de personnage [X]inventé []PV []scénario






♦ WE ALL HAVE A CHILDREN IN US THAT NEED TO HAVE FUN

    Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 2psr68m
    © candies-world.

      pseudo beatnik angel.
      âge dix huit ans.
      avatar LEIGHTON MEESTER *o*
      west eden, t'en pense quoi ? JUSTE GEANT *o*
      autre ? Aimez moi (a)



Dernière édition par Selvin Heather-Lane le Jeu 23 Déc - 6:41, édité 6 fois
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Selvin Heather-Lane

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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:20

♦ 'CUZ WE HAVE NOT ALL THE SAME STORY
Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 51538512
(c) Choop's.
« J'ai reçu la vie comme une blessure, et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice. Je veux que le Créateur en contemple, à chaque heure de son éternité, la crevasse béante. » Lautreamont.

    J’aurais pu vous narrer mon histoire de bien des façons, sous bien des formes et des tournures, avec de nombreuses figures de style et images en tout genre mais cela n’aurait servi qu’à sublimer la réalité. Et la réalité, cela n’est jamais sublime. Non réalité est abrupte, glaciale, fatale. C’est une gradation, un enchainement. Et le mien ne fût pas des plus glorieux mais au moins il fût mien. Peut être même plus que le votre n’est votre.
    Et pourtant, le commencement lui-même n’était pas des meilleurs… Je naissais dans une famille des plus enviable, une famille de la haute société comme vous dîtes si bien par chez vous. J’étais leur seule fille, la cadette de la famille. Pourtant, j’étais aussi l’enfant qu’ils n’avaient pas voulu, le caprice de mon frère Lywan. Il se trouvait qu’il rêvait d’une petite sœur ou d’un petit frère, se trouvant beaucoup trop seul. Et je dois avouer que je compris rapidement pourquoi il ressentait cette solitude. Nos deux parents travaillaient tout le temps ou ne se trouvaient pratiquement jamais à la maison pendant leurs temps de repos. Je ne maquais jamais de rien et passais le plus clair de mon temps au côté de Lywan. Il m’aidait, m’écoutait, m’épaulait toujours. Il était mon frère mais pas seulement il était mon meilleur ami. Mais avec le temps, il en vint à me surprotéger. J’avais des notes convenables, un comportement à l’école des plus remarquables et je n’étais jamais capricieuse. En somme, un véritable petit ange. L’enfant modèle. Seulement les figures paternels qui étaient sensés s’intéresser à leur progéniture ne le firent jamais. J’étais lasse de tenter en vain de les rendre fier, d’attirer leur attention. Rien ne semblait y faire. Je remarquais en observant mon entourage, des jeunes filles aux sacs à main griffés et aux vêtements hors de prix, que la seule manière d’obtenir un semblant d’attention s’était le scandale. Je ne mis en place cette technique que lorsque je n’avais plus vraiment envie de leur plaire, pendant ce que vous appelez : la crise de l’adolescence.
    Je réussissais à convaincre mon frère de me laisser sortir avec lui et ses amis. Il acceptait la majeure partie du temps, l’autre je savais que c’était parce qu’il ne voulait pas que je glisse, moi aussi du mauvais côté de la route, de la pente, de la vie. Pourtant, il ne parvint pas à empêcher les choses même s’il essaya de toutes ses forces, le pauvre utopiste. C’est par son intermédiaire que j’eu la chance –ou le malheur– de rencontrer yy. Et je pense qu’il s’en est toujours voulu pour cela d’ailleurs… YY probablement ce que vous appelleriez mon premier amour, moi je le nommerais comme le premier véritable connard qui a croisé mon chemin. C’était un lion déguisé en caniche. Pas qu’il soit petit mais surtout qu’il cache extrêmement bien son jeu. Il a toujours su berné n’importe qui. Scapin ne lui arrive même pas à la cheville, c’est dire jusqu’où pousse sa fourberie. Il su gagné ma confiance par sa relation avec mon frère. Il m’emmena à des soirées, des soirées comme je n’en avais jamais vu. Vraiment aucune ressemblance avec les galas, les cocktails et les brunchs auxquels j’avais assisté jusqu’alors. Non, ici drogues, alcools fort circulaient en pagaille. Et le sexe s’invitait dans toutes les chambres, salissant tout et tout le monde, créant, défaisant des réputations. Au début, j’observais de loin sceptique, me contentant de l’eau du robinet, évitant les mégots et autres détritus qui jonchaient le sol. Ignorant les remarques déplacées des êtres déchus qui croisaient mon chemin, j’errais, j’observais comme si je me trouvais face à une tribu d’Afrique central, comme un sociologue l’aurait fait. Puis la phase de crainte mêlée à l’envie céda place à la faiblesse, au plongeons dans les coutumes de cette tribu à laquelle je souhaitais appartenir à force de l’avoir si longuement observée. Je me souviendrais toujours du jour où j’ai craqué.
    Cela faisait à peine quelques minutes que nous étions arrivées yy et moi, à la cinquième soirée à laquelle je l’accompagnais ce mois-ci. J’étais vêtu d’une robe blanche à fines bretelles, une robe de cocktail sûrement pour certains d’entre vous. Nous avions salué plusieurs visages à notre entrée dans la maison, effleurés quelques joues avant de nous laisser choir sur un des canapés. Il avait commencé à étaler sa poudre blanche sur la table basse en verre devant nous il avait commencé à tracer des lignes. Et puis soudain je l’avais fixé avec intensité, lui signifiant d’un regard ce que je voulais à présent. Son visage s’était étiré en un sourire amusé. Un sourire qui me rendait folle même si je n’en laissais jamais rien paraître. « Montre moi, je veux essayer. », lui avais-je ordonné ce soir là. Et il s’était exécuté, cet idiot. Il m’avait montré et fais essayer tout ce que j’avais voulu essayer. Et croyez moi, ce soir là, j’essayais tout. Peut être même beaucoup trop de choses, car je ne réfléchissais pas aux conséquences de mes actes.
    Pourtant deux ans plus tard, je les regrettais alors que j’entrais à la faculté cela faisait plus d’un an que je n’avais plus de nouvelles de lui. Plus d’un an depuis que nous avions passé ma première nuit endiablée. Deux ans que j’avais chuté dans la drogue, et dans l’alcool. Il me manquait oui, déraisonnablement. Il m’avait brisé le cœur. Pourtant, je me forçais à ne jamais pleurer sa perte, non ce n’était qu’un homme. Et en l’occurrence cet homme là n’avait jamais mérité mes larmes. Je suivis des études dans le domaine de la sociologie, bien entendu.
    Mais cela n’a jamais rien donné de concluant par la suite. C’est pourquoi finalement je finis par changer de voie et par étudier le droit. Mais n’allait pas vous imaginez que j’avais cessé de faire la fête non, je sortais toujours mais moins régulièrement avec l’âge et surtout je tentais de me contrôler –ce qui n’était pas chose facile–. Cependant petit à petit, je redevenais moi-même et non plus le reflet de moi-même. J’arrivais à m’en sortir j’obtenais ma licence avec brio et débutais ma deuxième année lorsque ma vie commença à prendre un tournant inattendu…
    Une fête à laquelle j’avais longuement hésité à me rendre mais pour laquelle ma colocataire avait longuement insisté. A présent, je me questionne peut être savait-elle ? Je ne le saurais probablement jamais et en un sens cela n’a pas vraiment d’importance. Ce jour là, je portais mes bas en dentelle noirs, ma robe bustier Channel et mes talons vertigineux de Christian Louboutin. En instance l’emblème même de l’outrecuidance, de la suprématie du capitalisme, l’ostentation à l’état pur. J’arrivais longtemps après le commencement officiel de la soirée. La fête avait déjà pas mal dérapé alors que j’entrais dans l’appartement. Celui-ci ne me disait absolument rien mais je ne m’attardais pas sur les détails de son architecturer, je n’étais là pour cela. J’attrapais la première bouteille de vodka qui me tombait sous la main et buvais au culot cet alcool qui me brulait la gorge. C’était ma première fête depuis trois mois. Je pouvais dire que j’étais clairement en manque. Elle se vida rapidement. Beaucoup trop. J’enfilais une bouteille entière cette fois de jet vingt sept. Déjà je me sentais mieux, plus vivante, plus chancelante, plus joyeuse. Je finissais par me laisser tomber sur un canapé une place vert émeraude. Et là, je fermais les yeux écoutant les sons qui s’échappaient des enceintes probablement non loin de moi. Je ne savais pas vraiment j’étais trop concentrée sur le fait de ne pas céder à mon envie d’encore boire quelques verres –litres– d’alcool. Mais non, je ne devais pas faiblir. Finalement sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, je sombrais dans les limbes. La fatigue ou l’ennui peut être. Je ne sais combien de temps plus tard, je me réveillais, j’avais la gorge sèche et le crane en miette. Je me relevais chancelante et trouvais étonnement rapidement le chemin de la cuisine. Je sortais un verre et ouvris le robinet. Chose que je n’avais pas faite depuis bien longtemps lors de ses soirées. Ahm, je me sentais déjà mieux, je répétais l’opération bien trois fois avant de me retourner les paupières clauses et de m’appuyer contre le lavabo. Mais un regard posé sur moi, un regard que je sentais persistant, qui s’attardait sur moi, me força à ouvrir les yeux. Alors que j’avais déjà un flot d’insultes en réserve, la personne que je découvrais appuyé contre la porte me déstabilisa. Trois ans, ducon. Trois ans que tu as disparu. Comment oses-tu ? Je lui adressais un regard noir et fermais à nouveau les yeux. Qu’il aille au diable, cet idiot. J’entendis alors des bruits de pas et je pus sentir sa présence non loin de moi me forçant à nouveau à ouvrir les yeux. Il était là, à quelques centimètres de moi. Je pouvais sentir son souffle. Ses deux mains m’entouraient posées sur le lavabo. Mon regard dériva malgré moi sur ses lèvres. Ses lèvres auxquelles j’avais goûté autrefois, ces lèvres qui m’avaient tant manqué pendant si longtemps… Ni une ni deux, je fondais sur ses lèvres. L’embrassant jusqu’à plus soif, follement, sauvagement, langoureusement. Comme un drogué qu’on avait privé de sa dose depuis longtemps et qui se trouvait devant celle-ci. J’avais cédé, j’avais faibli encore une fois. Il m’entrainait vers la table. Je m’y assis, enroulant mes jambes autours de sa taille sans jamais cesser de l’embrasser. Il détacha ses lèvres des miennes pour glisser des baisers dans mon coup. Je m’agrippais à sa veste de costume. Bon dieu, comment faisait-il pour me faire autant d’effet même après toutes ses années ? Et là encore une fois, je me laissais aller dans ses bras. Comme s’il n’était jamais parti. Une osmose comme je n’en connaissais avec personne d’autre, assurément je ne pourrais jamais le nier. Faire l’amour avec cet homme comme vous diriez c’était vraiment faire l’amour. C’était comme des retrouvailles ce soir là. Pourtant je finis par me relever épuisée et par descendre de la table. J’avais déjà mal au dos mais j’étais comblée, apaisée. Je lui en voulais pour cela aussi. Il n’avait pas le droit. Je me rhabillais en vitesse sous son regard baladeur puis finis par lui balancer ses affaires. Ensuite, je déverrouillais la porte résolue à rentrer chez moi et à oublier cette soirée, à l’oublier pour de bon. Pourtant il se précipita à ma suite, j’accélérais d’avantage pour parvenir à la porte avant qu’il ne me rattrape. Je ne voulais pas lui parler, je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas qu’il rentre à nouveau dans ma vie. Non, je ne voulais pas lui céder à nouveau car je m’en sentais tout à fait capable… Je parvenais dehors de l’appartement avant qu’il ne me rattrape fort heureusement. Mais à mon grand damne l’ascenseur ne vint pas avant que lui n’arrive. Je lui tournais le dos résolu à ne pas flancher. « Alors maintenant Slevichou tu pars sans même un au revoir. », m’interrogea-t-il alors que je pouvais imaginer son sourire amusé au coin des lèvres. Je me mordais la lèvre puis rétorquais acide : « Non, yy. Cela est ta spécialité. ». Il se plaça à mes côtés et appuya à son tour sur le bouton de l’ascenseur. « Laisse-moi au moins te raccompagner, Selvin. » J’aurais aimé pouvoir lui dire non. Mais malheureusement j’ignorais où se trouvait mon chauffeur et j’avais oublié mon sac à main à l’intérieur. Comme en écho à ses paroles l’ascenseur s’ouvrit et nous nous engouffrâmes à l’intérieur. Tête baissée et bras croisés, j’étais fermement décidée à ne pas céder à la tentation de ne serait-ce que croiser son regard. « Tu es magnifique, Selvie. » Beau parleur, avais-je envie de hurler. Alors que je posais mes mains sur mon ventre qui me criait le contraire. « Toi en revanche tu n’as pas changé, toujours aussi con. », répondis-je amère. Ne pas craquer non. Résister. Préserver la dignité qu’il me restait. Nous franchîmes à présent le hall d’entrer. Il poussa la porte en premier et me la tint ouverte. Amateur. « Par contre, je suis garé loin. Et il n’y a pas beaucoup d’éclairage, tu ferais mieux de rester près de moi », me prévint-il avec son éternel sourire amusé que cette fois je ne ratais pas même avec la faible lumière des réverbères. Hum… Hum… Baisse la tête et respire. Non tu vas résister. Foutu magnétisme de merde. J’écoutai le bruit de mes talons qui claquaient sur le béton alors que je marchais à ses cotés respectant la distance réglementaire. Non, je ne lui ferais jamais ce plaisir. Pourtant lorsque sa main attrapa la mienne, je sursautais mais ne retirait pas la mienne. Non. Je ne pouvais tout bonnement pas. Une fois de plus je gardais la tête baissée. Le bruit du déverrouillage de la portière me ramena à la réalité des choses. Il m’avait laissé tomber il y a trois ans. Sans même un coup de fils, ni même un mail depuis… C’était un connard, point. Je ne devais pas me laisser avoir une seconde fois… Même s’il était terriblement beau. J’entrais dans l’habitacle et m’interrogeais soudain : se rappelait-il où j’habitais depuis tout ce temps ? « Penses-tu te souvenir où se trouve ma maison ? », l’interrogeais-je en fixant la poignée de ma portière. Il tourna les clés dans le contact, et le moteur rugit et démarra instantanément. Oui c’était cela, les voitures de courses. Les porches dans le cas présent. « Ne t’inquiètes pas, je sais toujours ce que je fais. », déclara-t-il. Prétentieux, manipulateur, idiot. Je le hais. Je croisais mes jambes tout en regardant le paysage défilé à une allure incroyable. Voilà une chose que je trouvais bien dommage avec les voitures de course, et les personnes qui conduisaient beaucoup trop vite. Soudain, je réalisais : « Gare-toi dans la rue parallèle à la mienne, s’il te plait. » Il rétorqua instantanément surpris un « Pourquoi ? ». « Parce que je préférerais éviter qu’on sache que tu me ramènes. ». Je préférerais éviter que Lywen me voie rentrer avec toi précisément. « Pourquoi ton petit ami serait fâché ? », plaisanta-t-il avec un sourire amusé. Je me tournai alors vers lui plantant mon regard dans le sien. Voyons si je peux lacérer ton cœur comme tu lacères le mien. Il venait de couper le contact. « Oui, c’est exactement cela. », mentais-je avec aplomb. Et là, j’ai perçu distinctement dans son regard l’espace de quelques secondes : le regret. Si vous saviez comme cette infime micro-émotion qui l’a parcouru, m’a réchauffé le cœur, ce soir là. Je me sentais forte, puissante. Sauf que j’avais commis une erreur. Le regarder droit dans les yeux. Cependant, ce soir là j’ai pris conscience d’une chose : mes actes, mes paroles avaient un véritable impact sur lui. J’en étais sûre. « D’ailleurs, il me tarde de le rejoindre. » Clac. Je tirais sur la poignée de ma portière comme pour vérifier si je n’avais pas rêvé. Non. Il n’avait quand même pas osé ? Si, il avait verrouillé les portes. Je lui lançais un regard noir auquel il répondit par un sourire amusé. Aaah il voulait jouer ? Je retirais mes talons. Me soulevais et m’asseyais sur la boite à gants près du levier de vitesse. Alors que je m’apprêtais à tendre le bras pour déverrouiller les portières, il m’attrapa par la taille me donnant l’impression d’être une plume et m’assit sur ses genoux. Pendant les dernières minutes de bon sens qu’il me restait alors que je me trouvais si proche de lui, je déverrouillais les portières. Bien décidé à sortir mais d’abord à récupérer mes chaussures, je tentais de m’échapper de son emprise mais en vain. « Lâche-moi, yy. », dis-je froidement. « Non », rétorqua-t-il sur le même ton. Je le poussais, le frappant de toutes mes forces pour qu’il me lâche mais son visage demeurait impassible. « Non, je t’ai laissé filer entre mes doigts trop longtemps, Selvie. » Connard. Tu n’as pas le droit. Non tu n’as pas le droit de prononcer de telles paroles alors que tu m’as laissé pendant si longtemps. Il a libéré mes hanches cet inconscient. Il devait penser que ces paroles auraient un tout autre impact mais non je me relevais et me contorsionnais pour passer de l’autre côté, j’enfilais mes chaussures et sortais de la voiture. Je claquais la portière et traversais la rue. Le silence de la nuit fut brisé par le bruit d’une alarme de voiture qu’on activait. J’accélérais ma course vers ma maison. Pourtant cette fois sans que je comprenne comment il se trouva rapidement devant moi. « Qu’est-ce que tu me veux encore, hein ? Je ne suis pas ta chose. Trace ton chemin. Ou du moins laisse-moi rentrer chez moi. »« Non. Non. Enfin, tu m’as promis de me laisser te raccompagner. Et je ne t’ai jamais considéré comme ma chose. » « Oh je t’en prie, garde tes beaux discours pour tes blondes écervelées. Je ne suis pas idiote. Tu es partie trois ans, yy. Trois ans sans nouvelle. Je pensais qu’au moins notre amitié valait plus que cela… Mais écoutes, j’avais clairement tort. » Il se stoppa dans sa marche et se planta devant moi un sourire amusé sur ses lèvres. Ce sourire commençait sérieusement à me taper sur les nerfs. « J’étais à la faculté. Je suis parti étudier à l’étranger, Selvie. » « Et alors le téléphone cela n’existait pas là-bas ? ». Dis-moi, que non, je t’en supplie. « Bien sûr que oui… Mais à quoi cela aurait-il servi ? A nous déchirer un peu plus ? A nous faire languir d’avantage ? Je ne pense pas qu’on ait eu besoin du téléphone pour cela… » Il me fixe intensément. Beaucoup trop intensément. Finalement c’est lui qui m’embrassait en premier doucement. Beaucoup trop. Décidément, il avait oublié les mesures. Je lui rendais à nouveau son baiser plus longuement. Il m’avait tant manqué. Cela me déchirait les tripes. Il détacha ses lèvres des miennes. « Et le petit-ami, il ne va pas sortir tout d’un coup et me casser la figure, hein ? Parce que sinon je cours dans ma voiture chercher ma batte de baseball. » « Et moi, tes blondasses vont pas crever mes pneus ? Et pour mon petit ami, non, il a un fusil c’est beaucoup plus rapide. En plus, c’est un silencieux. » « Y en a pas t’as de la chance. Ah ouais, merde alors. Je devrais peut être en profiter, non ? » « Non. » Pourtant il se pencha quand même et posa ses lèvres sur les miennes. Je m’éloignais et continuais à marcher. Je ne tardais pas à me retrouver devant le portillon. Je me retournais pour chercher du regard yy. Il m’adressa un sourire rayonnant. De la neige fondue, voilà ce que j’étais. Un vieux Chamallow dégoutant. Finalement j’avançais vers lui et l’embrasais encore et encore. Effleurant ses lèvres puis les touchant vraiment. Je m’éloignais de quelques centimètres : « En faite, il n’y a pas de petit-ami. ». « Ca tombe bien, je tiens à la vie. »
    Serais-je devenue autodestructrice ? Ou serais-je devenue totalement accro à cet homme ? Je n’en sais trop rien. Les plus malins d’entre vous noterons que je n’ai jamais précisé mon nom complet depuis le début de mon récit. Vous comprendrez aisément que je sais très bien que tous autant que vous êtes vous savez qui je suis, alors je n’ai nullement besoin de le préciser.


Dernière édition par Selvin Heather-Lane le Jeu 23 Déc - 6:49, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:21

Serait-il possible de réserver Leighton ? (a)
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:23

Tout d'abord, bienvenue et bonne continuation pour ta fiche =)

je te reserve Leighton pour deux jours =)
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:29

    Héé bienvenue sur le forum ♥️
    merci pour ton inscription ! et si tu as la moindre question n'hésite pas Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 792319
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:31

Merci beaucoup à vous deux Smile
Et merci pour la réservation normalement je devrais avoir fini d'ici là :p
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:32

Oooooooooooh un énorme câlin pour ton inscription : Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 863938
Bienvenue sur le forum, bon courage pour ta fiche !
Et puis à très vite en RP *_*
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 3:36

Haaan j'adore ton avatar, il est si rare *o*
Merci <3
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:46

La belle Leighton !
Bienvenuuue =)
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:51

Merci Smile
Normalement je pense avoir terminé ^^'
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:54

c'est parfait ! belle presentation ! je te valide =)
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:55

Welcome ma Selvinou Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 803573
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 6:57

Merci Smile
& Ma Jhuuuuuuuules d'amour Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. 491792
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MessageSujet: Re: Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.   Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple. Icon_minitimeJeu 23 Déc - 7:12

Vraiment superbe ta fiche *ç*
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Ils disaient aime et moi je répondais déteste c'est plus simple.

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