C'était une journée plutôt banale, disons le. La villa des Middleton semblait calme dans toute sa splendeur, peut être parce que le seul occupant était une jeune femme qui dormait, ou plutôt essayait. Un après-midi, car tous le matin la belle l'avait passé à dormir, assez chargé oui. En gros Bailey devait se reposer, donc dormir la plupart de son temps devenait un loisir palpitant. Non pas qu'elle aimait cela, bien au contraire. Normalement elle était pleine de vie et nécessitait de pouvoir bougé et sentir le vent frais de novembre dehors. Mais en ce moment, c'était plutôt le fait d'être emprisonné, oui c'est le bon terme, chez elle qui la rendait complètement folle. Si cela devait la détendre, elle angoissait plus qu'autre chose à vrai dire. Voir la lumière du jour la réconfortant cependant un peu, même si elle ne pouvait pas sentir les rayons de celui-ci sur sa peau, devenu un peu faible vu la froideur de dehors. C'est justement cette sensation que Bailey voulait avoir. Devoir mettre de nouveau ces lunettes fumées, serait un rêve inachevé pour la blonde. À son réveil plutôt brutal, elle vit son père entrer dans sa chambre plutôt en furie. Comme à son habitude, la jeune femme ouvrit d'abord les paupières, regarda qui entrait puis quand elle vit qui venait lui faire une visite, elle soupira se retourna sur le côté pour ne pas voir la personne en soupirant. C'est tout ce qu'elle avait besoin, dépensé de l'énergie dans une dispute avec son père qui finirait comme toujours par les pleurs de la môme. Aujourd'hui elle voulait la paix tout simplement, mais il y a des gens qui ne semblait pas le comprendre. Devant ces propres yeux elle voyait sa mère et son père se disputer à cause d'elle, chose qu'elle ne put pas supporter. La blonde ne fit qu'un petit grogne et que tous les deux regardèrent leur filles qui se releva un peu afin de mieux les voir. C'est dans une position assise que la blonde se reposa afin de mieux être, car il n'y avait pas grande position avec ce ventre qui commençait déjà à prendre de l'ampleur. Dans un souffle cours, elle regarda son ventre en ce demandant ce que le bon dieu lui voulait. Pourquoi fallait-il que ces parents ne soit pas d'accord avec la décision qu'elle prenait, mais surtout avec ce qu'elle était vraiment au fond d'elle. Bailey avait très longtemps souffert de la mort de son bébé, disons qu'en réalité jamais la blonde ne c'était vraiment remis de ce chamboulement créer par ce petit être. Elle l'avait perdu, oui, d'une façon cruel que personne n'aimerait subir, vrai. La pire torture pour une mère est bien de perdre son bébé, et pour sa part, la môme l'avait vécu. Ne voulant plus jamais revivre de pareil moment, cette journée elle s'en rappellerait toute sa vie. Bien qu'elle est voulu oublier cette journée terrible autant pour elle que pour son meilleur ami Charly, maintenant qu'elle était à nouveau enceinte, que cette chance revenait, l'inquiétude se faisait sentir. Il n'y avait pourtant aucun sourire sur le visage de la blonde en ce moment, ces derniers temps le moindre problème la rendait très sensible, certainement les hormones. Mais elle détestait être faible autant qu'elle l'était en ce moment. C'est devant ces parents qu'elle pleura légèrement, tanné de leur dispute. Elle les regardait, assise sur son lit, passant une main sur son ventre afin de voir si ce petit bébé ne c'était pas décidé à bouger, à ce qu'elle pouvait voir, non. Son père resta très loin de la môme, tandis que sa mère s'approchait afin de voir si tout allait bien. Les deux opposés.
« J'ai honte que tu sois ma fille.. Bailey-Ann. Une fille si gentille, mais un peut trop naïve. » Aucun signe ne fut fait par la blonde, plutôt une évasion de larmes qui lui rendait la vision un peu flou. Ce qui était probable devint alors improbable. En gros, la jeune femme comptait sur ces parents pour êtres les meilleurs grand-parents au monde, mais peut-être l'enfant de Bailey serait mieux sans au fond.. « Laisse là tranquille ! Elle n'a rien fait. » Mme Middleton ne semblait pas vraiment d'accord avec son mari, et n'hésita pas à lui en faire part. Tant qu'a notre belle blonde, elle soupira et baissa la tête. Que pouvait-elle faire de plus ? « Pardon ? Si elle ne coucherait pas avec tous les garçons pour qui elle a un faible, on n'en serait pas là aujourd'hui, voilà pourquoi je suis fâché ! » Dans un seul petit geste, celui de flatter un peu son ventre, la jeune femme reprit ces esprits et regarda son père vexé. Il parlait de son bébé à elle, et en même temps il insultait Charly ainsi que Ezra. « Je peux savoir ce qui te prend papa ? D'insulter Charly et mon copain de la sorte ? » La jeune femme regarda son père d'un regard un peu sombre, elle ne comprenait pas pourquoi il en voulait à des personnes qui généralement ne sont pas responsable de sa conduite, ou de tout autre choses. « Ne me parle pas de cet idiot, de ce garçon irresponsable, immature qui t'as mise en cloque et fais du mal. Je ne veux pas entendre son nom chez moi. » La jeune femme le regarda méchamment le détourna complètement pour penser. Il ne voyait donc pas que la fatigue s'emparait d'elle ? « CHARLY, CHARLY, CHARLY !!! Maintenant fou moi la paix » D'un bond elle fut debout à prendre ces choses dans ces tiroirs et dans sa garde-robe, ou le peu qu'il restait. Car elle allait emménager avec Ezra, son nouveau copain. Tous deux avaient d'énorme projet sur les bras, et la mère de Bailey elle-même ne le savait pas. « Puis-je savoir ou tu vas, comme ça ? » Elle ne prit pas la peine de lui répondre, rassembla ces vêtements dans une valise de couleur verte, puis s'empressa d'aller donner un baiser sur la joue de sa mère pour ensuite se diriger vers la chambre de sa petite soeur. Un léger baiser sur son front, et la voilà déjà partie.
Au départ, elle commença à marcher un peu, mais seulement le fais de porter sa valises lui faisait terriblement mal. Un mal intense qui prenait de l'ampleur à chaque nouveau pas qu'elle effectuait. Avec une détermination accomplie, elle prit son portable et composa le numéro de Ezra, afin qu'il vienne la chercher, car sinon elle le savait, la môme se ferait encore plus de mal. Tranquillement et dans un souffle elle lui expliqua sa douleur, ce qu'elle ressentait.. Ce qui fit que quelques minutes plus tard, le jeune homme arriva avec sa voiture devant la blonde. Tous deux préféraient qu'elle ne conduise pas pour son plus grand bien. C'est donc avec les larmes séchés que la blonde monta dans la voiture pendant que son copain de rêve - bon d'accord c'est peut être un peu trop - mit la valise à l'arrière. Après s'être échangé un baiser, les deux tourtereaux partir vers leur chez eux. C'est arrivé à leur maison qu'ils déchargèrent l'arrière de la voiture uniquement constitué de la valise de la jeune femme. Avec une tel galanterie, le jeune homme prit à lui seul la valise afin de l'emmener à la maison, sous les yeux charmant de sa petite amie qui ne pouvait pas demander mieux que ce genre de petite chose. Elle avait une famille à elle, quoi de plus ? Enfin, si son enfant pouvait être en santé, et surtout pouvait naître.. à jamais la môme serait comblé. Ce qu'elle aurait put souhaiter depuis des lustres en quelques mois seulement se réalisait. Bon il fallait laisser de côté tout ce qui concernait son père bien sûr mais sinon tout le reste allait plus ou moins bien. « Bai' chérie, tu rentres pas ?.. » d'une vive voix son copain venait de l'appeler alors qu'elle observait les environs, là où elle allait vivre pendant un certain moment, voir même toute sa vie si tout allait bien entre eux. La jeune femme regarda son copain avec un bref sourire avant de le rejoindre à l'intérieur visitant la maison dans laquelle elle allait vivre. Tout était tout simplement parfait pour elle, et c'est avec un sourire satisfait que la jeune femme donna un baiser sur la joue d'Ezra avant même qu'il ne la prenne dans ces bras pour l'enrober de baisers. Après avoir tout déballer les paquets la blonde prit son portable et envoya un message à Kayla et Charly, à savoir qui lui répondrait en premier, pour passer faire un tour. Apparemment Ezra lui réservait tout une surprise, et hâtive de voir le tout se concrétiser elle décida de partir, son copain allant la conduire. Un léger baiser qui finit en quelque chose de langoureux fut fait avant même que la blonde ne put ouvrir la portière de la voiture. Finalement elle monta à l'étage en toquant à la porte afin que quelqu'un, que ce soit un des deux jeunes gens, en ce moment Bailey ne voulait que voir ce petit Junior ainsi que ces deux merveilleux parents.