♦ My ChildhoodJ’aurais pu avoir une vie parfaite. Argent : je n’en manquais pas. Lieu de vie : une magnifique maison en dehors de la ville de Dallas, équipée de piscine, des pièces immenses à la décoration de très bon gout, des employés pour faire le ménage, la cuisine… J’avais des tas d’amis à l’école, tout le monde me connaissais, j’étais populaire dès le jardin d’enfant… Sauf que ce qui semble être une enfance de rêve ne l’est peut être pas tant que ça.
En effet, mes parents étaient ambitieux, et la naissance de leur fille, leur première et dernière d’ailleurs car je suis fille unique, le 21 juillet 1991 par une nuit claire, chaude, et étoilée au cœur du Texas, ne fit pas diminuer les ambitions de mes parents. J’ai donc été élevée dans cette grande maison par Maria, une immigrée Mexicaine, qui était chargée de s’occuper de moi pendant que mes parents menaient leurs carrières respectives dans la politique. Je n’y comprenait alors rien, et même aujourd’hui, cela reste le flou pour moi car j’ai décidé de ne jamais, jamais m’intéresser à la politique. Je connaissais le nom du président, et ça me suffisait amplement.
J’avais tout ce que je voulais, mes parents considérant que les cadeaux et l’argent me rendraient heureuse et n’ayant jamais vraiment connu l’amour de mes parents, je l’étais. J’avais tous les jouets que je voulais, une maison immense dans laquelle m’amuser… J’étais tellement pourrie gâtée par ces parents absents que, ayant été élevée de la sorte, j’en suis devenue capricieuse et le suis encore aujourd’hui. Je déteste que l’on me dise non, et ce n’était pas la seule chose que je ne supportais pas. Les ordres, je n’ai jamais supporté recevoir des ordres. « va ranger ta chambre ! » « ne va pas dehors à cette heure ci ! » « met un manteau il fait froid ! » Blah blah blah… Le moindre ordre que je recevais, je m’appliquait non pas y obéir, mais à faire le contraire de ce que l’on me demandais. Cependant pour mes parents cela ne changeait rien, ils me passaient tous mes caprices.
♦ My PassionsDepuis mon plus jeune âge et ce avant même de commencer à prendre des cours, le moindre air de musique me faisait bouger dans tous les sens. C’est Maria qui suggéra à mes parents de m’inscrire à des cours de danse. Peut être que cela m’aiderait à canaliser mon énergie, à m’apprendre un peu de discipline et de rigueur. Et mes idiots de parents m’inscrivirent à des cours de danse classique ! De la danse classique, vous vous rendez compte ?! Ce n’était pas du tout ce que j’espérais, et après un énième caprice, ils ont fini par me faire quitter le classique pour me diriger vers la danse contemporaine. Fini Mozart, à moi des airs plus rythmés et amusants.
La danse est ma grande passion, depuis toujours et sans vouloir être prétentieuse - j’ai beaucoup de défauts, mais pas celui la - j’étais douée ! J’ai été la première de notre cours à passer au niveau supérieur, et je progressais rapidement, impressionnant même mes profs, et me forgeant une petite célébrité dans le coin. Cependant, bien sur, l’ambition de mes parents venait, comme toujours, tout gâcher.
♦ PoliticsJe hais la politique. Sous toutes ses formes, en allant du délégué de la classe jusqu’au Président, en passant par le Maire de Dallas et le Gouverneur du Texas ! C’est à cause de ça que je n’ai jamais pu voir mes parents durant mon enfance, ils étaient trop occupés à raconter des discours remplis de mensonges tous plus grands les uns que les autres et à courir d’une conférence à une autre histoire de se faire bien remarquer. Je me souviens encore du jour où mon père est devenu Gouverneur du Texas pour la première fois.
FLASH BACK
J’avais 12 ans, et mon père avait mené sa campagne à fond, essayant de faire passer notre famille pour une famille parfaite et unie, genre la famille Ingalls de la maison dans la prairie, en plus class et carrément plus riche, histoire de gagner encore plus de voix. J’avais du faire des sourires toute la soirée à des gens dont je n’avais absolument aucune idée de qui ils étaient, et dont je ne voulais rien savoir, j’avais aussi du porter une petite robe choisie avec soin par ma mère alors qu’à cet âge mon style c’était plutôt jean de couleur, peu importe laquelle, converses, t-shirt imprimés et skateboard sous le bras. J’avais vraiment l’impression d’assister à une mauvaise blague, entourée de gens plus hypocrites les uns que les autres - mes parents encore plus que les autres d’ailleurs.
J’étais posée dans un coin, à faire un jeu avec mon téléphone portable, assise car je ne supportais plus les petites chaussures que ma mère m’avait forcée à porter. Elle avait prit 5 tailles ne dessous ou quoi ? Et ce chignon qu’elle m’avait fait faire me tirait sur les cheveux, tellement que j’avais l’impression qu’ils allaient finir par s’arracher tout seuls. Une télé à écran géant trônait en hauteur afin que tout le monde puisse voir les résultats une fois qu’ils seraient donnés. Si mon père gagnait, tout le monde le féliciterais, et j’espérait intérieurement que ça n’arriverait pas auquel cas lui et ma mère me forceraient à me montrer heureuse et à faire des sourires à tout le monde. J’allais finir par chopper des crampes !
Sur les coups de 22h30, les résultats furent finalement annoncé… Et mon père avait remporté les élections. Alors que tout le monde félicitait et applaudissait mon père, ma mère, Mandy, s’approcha de moi et me força à me lever.
«
Dépêche toi de venir, ils vont faire des photos. . »
«
Mais j’ai pas envie de les faire tes photos moi, c’est papa qui à gagné pas moi, j’en ai rien à faire de votre politique de merde moi !. » M’énervai-je.
«
Et parle autrement que ça ! Viens, dépêche toi. Et fais une autre tête que ça.. »
Je soupirais, râlait, mais fini par la suivre histoire qu’elle me lâche la grappe. J’affichais un sourire visiblement forcé, histoire de montrer que je n’avais pas la moindre envie d’être là, et allait me placer près de mon père et ma mère pour les photos, et finalement, un journaliste s’approcha non pas de mon père mais de moi.
«
Alors Robyn, êtes vous heureuse pour votre père ? . »
«
Ouais, c’est génial. . » Dis-je d’un air légèrement insolent et totalement blasé.
«
Avez-vous les même ambitions politiques que vos parents ?. » Me demanda-t-il.
Ce fut plus fort que moi, j’éclatais de rire.
«
Euh non, aucune chance que vous me voyez à sa place dans 20 ans. Ou alors c’est que j’aurais tourné dingue. »
Lorsque ma mère m’entendis, elle vient rapidement vers moi et baratina les journaliste sur les raisons de mon comportement, et je ne l’écoutais même pas. Ce ne serait encore que des mensonges.
END FLASH BACK
Oui, je détestais la politique… Et encore, c’était bien pire aujourd’hui !
♦ Teenage Dancing QueenC’est à l’adolescence, suite à l’élection de mon père au poste de Gouverneur, et de ma mère à celui de Maire de Dallas, que je devint vraiment celle que je suis aujourd’hui. Je commençais à faire le mur, sortir le soir jusqu’à pas d’heure, faire le bordel en cours, profiter de soirées de plus en plus arrosées au fil des années. Dès que je me retrouvait avec mes parents, je me disputait avec eux, et parfois partait plusieurs jours sans revenir chez moi. La seule chose à propos de laquelle je restait sérieuse, c’était la danse.
Je suivait un maximum d’heures par semaines, et dès que je fut en âge, passait mes soirées dans des boites où les mineurs de plus de 16 ans avaient le droit de se rendre car l’alcool y était interdit. Bien sur, je buvais avant de venir, avec mes amis, et passait des heures sur le dancefloor. J’étais connue dans tout l‘Etat du Texas, tout le monde savait que dès que j’arrivais, j’allais monopoliser le dancefloor, et le gala de danse où j’avais eu la chance de faire une chorégraphie en solo n‘avait fait que renforcer a notoriété en tant que danseuse : j’avais de l’avenir dans ce monde ! J’eu quelques boulot en tant que danseuse, que je décrochait en passant des auditions haut la main, mais dès que j’étais de sortie, ça tournait rapidement à la débauche. Alcool, drogues circulaient en soirée, je draguais et faisait tout et n’importe quoi, ma bande d’amis n’étant pas mieux que moi, voir même pire.
Tout cela dura des années, de pire en pire, jusqu’au jour où la presse me photographia en sortie de soirée avec des amis… Totalement saoule. Lorsque mes parents l’ont apprit, ils ont prit une décision qui allait changer ma vie ! M’envoyer dans le Connecticut, chez mon oncle et ma « fausse cousine », Kayla, Je leur piquait une colère monstre le jour où il me l’annoncèrent. Je ne voulais quitter ni ma ville, ni mes amis, ni mes cours de danse… Pour moi c’était hors de questions, sauf que cette fois, il ne me laissèrent pas le choix. Au revoir la chaleur du Texas, il fallait que j’aille me les cailler dans le Connecticut !
♦ West Eden Here I ComeJ’arrivais à West Eden, et y pris rapidement mes marques. Au début cependant, mes relations avec ma cousine ne furent pas au beau fixe, tout d’abord parce que, ayant été adoptée, je ne la considérait pas comme ma cousine vu qu’elle n’était pas vraiment la fille de mon oncle et ma tante. Et lorsque je m’apercevais qu’elle craquait sur un garçon - tout à fait mon genre d’ailleurs - je m’empressait d’aller m’en mêler afin qu’il ne s’intéresse qu’à moi. Ce garçon, c’était Charly Meadow. Il était comme moi en bien des points, attiré par l’alcool et la drogue… Je voulais rendre Kayla dingue de jalousie, et cela fonctionna mieux que je l’avait imaginé. Sauf que mon petit jeu me lassa bien vite - celui qui arrivera à me garder n’est pas encore né, je me lasse très vite - et je décidais alors de rompre avec Charly.
Aujourd’hui, lui et moi sommes restés bons amis, et mes relations avec ma cousine se sont nettement améliorées, j’ai arrêté de l’appeler ma fausse cousine - bon j’avoue que je le fais encore quand elle me tape sur le système - mais nous avons apprit à nous connaitre, et je la considère comme ma confidente, et réciproquement. Je la soutient dans les moments difficiles, et elle dans mes relations difficiles avec mes parents. Cependant, comme partout, les rumeurs vont bon train et ils arrive souvent à Robyn de douter de l’amitié de Kayla. Mais lorsque ça ne va pas, elle a toujours la danse - et l’alcool et la drogue aussi, accessoirement - pour lui faire oublier ses problèmes. Elle suit d’ailleurs des études d’arts de la scène, en section danse, et s’est également découvert une passion pour la musique et le chant, bien que ce ne soit pour elle qu’un passe temps parmi d’autres.
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Sujet: You deserve the SPOTLIGHT ♦ Robyn Winter Boyd 
Mer 27 Oct - 11:43
